Léa Moukanas
Je veux être utile – L’engagement n’a pas d’âge, éditions Robert Laffont
Léa Moukanas, et des milliers d’adolescents avec elle, s’engagent auprès des jeunes à l’hôpital.
À 14 ans, Léa perd sa grand-mère d’une leucémie. On lui interdit l’accès à l’hôpital, car elle est « trop jeune ».Elle force les portes, et elle y voit des jeunes de son âge hospitalisés. Elle décide de créer l’association Aïda (le prénom de sa grand-mère) pour qu’ils reçoivent de la visite et, plus loin, pour les aider à traverser cette épreuve. Quand on est jeune et malade, on est soit en pédiatrie avec les « bébés », soit dans des services adultes avec des « vieux »… Or un jeune malade, c’est avant tout un jeune, avec des préoccupations de son âge.
Sept ans plus tard, Aïda mobilise plus de 80 000 collégiens et lycéens qui accompagnent des milliers d’adolescents de leur âge, soignés dans 50 hôpitaux en France.
Ce récit est une immersion dans leur quotidien à l’hôpital : on y rencontre Louise bénévole, qui accompagne Faustine malade, Brandon qui témoigne de sa maladie pour aider d’autres patients à y faire face sur TikTok, Abdoulaye qui, entre deux traitements dans sa chambre, se fait passer pour un bénévole et ruse avec patients et soignants pour, lui aussi, se rendre utile à l’étage d’en dessous, Réda qui se mobilise depuis sa cellule en prison pour écrire des lettres aux jeunes hospitalisés, ou… Benjamin Pavard qui remet en jeu son titre de champion du monde sur le babyfoot de l’hôpital.
Bienvenue dans ce monde parallèle, là où la maladie s’accole à l’adolescence, sans pour autant s’y substituer ! Et à la fin de la lecture de ce témoignage ne reste qu’une envie : se retrousser les manches et participer.
Née à Beyrouth, Léa Moukanas a grandi aux États-Unis, puis en France où elle a fondé Aïda en 2015, alors qu’elle n’avait que quinze ans. En parallèle, elle poursuit des études de sciences sociales et économiques et a cofondé, avec un collectif de dix personnalités, le Collège citoyen de France.
