Hôtel de ville et Espace Landowski

Le prof qui a sauvé sa vie, éditions Dargaud

(c)Rita Scaglia

En 1978, Albert Algoud, 28 ans, jeune papa, est nommé professeur de français dans un collège de Haute-Savoie. Il va s’y révéler être un enseignant pour le moins original. Généreux, inventif, parfois potache, une chose est sûre, il ne s’économise pas ! Pour donner le goût de la lecture aux élèves, il installe en classe une bibliothèque de prêt qu’il garnit lui-même et cherche avec zèle ce qui pourrait convenir à tel ou telle. De David Lynch à Fantômas, en passant par Apollinaire et Tintin, il fait feu de tout bois pour éveiller l’esprit de ses élèves. Mais tout cela n’amuse guère les parents et le directeur, qui mettent bien des bâtons dans les roues du jeune prof qui perd peu à peu la foi qu’il avait dans le système éducatif. C’est à ce moment qu’Albert Algoud découvre la radio (Mitterrand vient d’ouvrir la porte aux « radios libres »), qui va très vite devenir son nouveau terrain de jeu. La suite, surtout après la mutation en région parisienne, ressemble à une rupture inévitable avec l’Éducation nationale : alors que d’un côté il perd sa bonne humeur et sa patience, de l’autre il rencontre le professeur Choron, Antoine de Caunes et le groupe Jalons. Et c’est en devenant l’humoriste que l’on connaît que le prof « sauve sa vie ».

Homme de radio et de télévision, écrivain, comédien, scénariste, journaliste…
Albert Algoud est depuis quarante ans une figure de la vie humoristique française.
De son écriture mordante et caustique, aux côtés d’Antoine de Caunes, de Karl Zéro,
de Laurent Gerra ou de Nagui, il a fait les joies des spectateurs, auditeurs et lecteurs
de Canal+, France Inter, Hara-Kiri, mais aussi du Canard enchaîné ou de Fluide glacial,
dont il fut rédacteur en chef. Il est en outre un spécialiste reconnu de Tintin, auquel
il a consacré plusieurs ouvrages. Et avant tout cela… il était prof… Et quel prof ! 


Présence sur le Salon : 
Vendredi 8 décembre
Samedi 9 décembre