Hôtel de ville et Espace Landowski

Fiction basée sur la vie réelle de Violette Bernad, Triso Tornado est une histoire aussi intime qu’universelle. Avec élégance et subtilité, Camille Royer a dessiné des « sourires en coin » et donné au récit l’esprit malicieux qu’il lui fallait.

 

Avec la naissance d’un enfant trisomique, une famille est entraînée dans un tourbillon qui ébranle ses certitudes et la transforme. Triso Tornado témoigne du choc de la découverte du handicap, des peurs qui en découlent, puis des différentes étapes que vit une famille jusqu’à l’acceptation de sa différence. Témoigner bien sûr, mais surtout démythifier les présupposés sur le handicap. Même avec un enfant trisomique, on continue de rire, de râler, de travailler, de s’amuser, bref de vivre.

L’histoire raconte comment s’accompagne, avec l’aide des professionnels, le développement de Nils lors des trois premières années de sa vie : le quotidien, les rendez-vous d’orthophonie, de kinésithérapie, les petits « trucs » qu’on l’on trouve pour faire grandir son enfant malgré ses difficultés. Il est aussi question d’avortement : en  France, 96 % des parents qui apprennent la trisomie de leur bébé pendant la grossesse choisissent l’IVG. C’est le signe d’une grande angoisse.
Comment vit-on avec ce handicap ? Comment vaincre la peur ? Et si l’humour et l’amour en étaient les armes les plus efficaces ?

Camille Royer est née en 1997 à Paris.
Après avoir passé en 2014 son diplôme de japonais, elle intègre la classe préparatoire des Beaux-Arts de Paris puis entre à l’école Estienne en illustration. Elle fait en 2016 un stage à Tokyo chez l’illustrateur Hideki Tanaka avant de rejoindre les Beaux-Arts d’Angoulême. Durant ces deux ans, elle travaille en parallèle sur sa première bande dessinée, Mon premier rêve en japonais, qu’elle avait initiée à Estienne pour son diplôme de fin d’année.

© Alain Bujak

Présence

Dédicaces le samedi et le dimanche de 14h à 19h

Triso Tornado, Histoire d’une famille avec trisomie 21, Camille Royer, Violette Benard
Futuropolis, 2021