Rose de Diarbékir, une passion arménienne, éditions Presses de la Cité
1893. À Diarbékir, dans les provinces arméniennes de l’Empire ottoman, la famille Hagopian vit entre tradition et modernité. Alors que les frères aînés partent faire leurs études en Europe, la benjamine, Rose, vibre pour le théâtre et la culture française.
Encouragée par les siens, l’ardente et résolue jeune fille réussit à rejoindre Constantinople, où la troupe de Sarah Bernhardt est en tournée. Elle parviendra à se faire remarquer de la Divine par son talent et sa sincérité.
Rose, si proche de la réalisation de ses rêves mais rattrapée par les persécutions du « sultan rouge », Abdülhamid II, va se révéler, entre passion de la scène et actes de résistance.
Rose de Diarbékir, une histoire de femmes, de courage, d’insoumission, une page méconnue de l’Histoire du peuple arménien de la fin du xixe siècle. Une fresque familiale au souffle oriental, tragique et généreuse à la fois.
Auteure et comédienne, Corinne Zarzavatdjian veut témoigner de la culture et de l’histoire du pays de ses ancêtres arméniens. Elle a cosigné avec son frère Cuisine d’Arménie, préfacé par André Manoukian (Solar, 2017) et publié L’Arménie et les Arméniens de A à Z, préfacé par Boris Cyrulnik (Gründ, 2020).
