Hôtel de ville et Espace Landowski

 
Les femmes entrées en résistance de 1940 à 1944 ont longtemps été victimes d’une mise  à l’écart. L’oubli de la mémoire officielle et de l’opinion, a creusé un fossé entre quelques  héroïnes comme Berty Albrecht, Germaine Tillion ou Geneviève de Gaulle et les anonymes…  Et pourtant. Ces femmes ont couru mille dangers, elles ont appris à désobéir et à rompre avec la légalité. Venues de tous les milieux, la plupart sont jeunes, mais pas seulement.  Les unes hébergent les pourchassés, les autres rédigent des journaux, confectionnent des  faux papiers. Il y a celles qui espionnent, qui soignent les internés, ravitaillent le maquis,  fabriquent des explosifs. Celles qui rejoignent Londres ou qui codent les messages pour la  France libre. Aucune mission ne les effraie, elles montent des évasions, volent des armes,  parfois les portent. Elles sont des combattantes de la liberté, prêtes à sacrifier leur vie. Et la  répression ne les épargne pas, les Allemands les condamnent à l’égal des hommes. À l’aide d’archives et de photographies pour la plupart inédites, l’historienne Dominique Missika  redonne un visage et une voix à ces femmes d’exception.  

Dominique Missika est éditrice et historienne. Elle a consacré de nombreux ouvrages aux  femmes sous l’Occupation notamment, Berty Albrecht (Perrin, 2005), Les Inséparables. Simone Veil et ses soeurs (Seuil, 2018) et Un amour de Kessel (Seuil, 2020). 

© Francesca Mantovani @Gallimard

Présence

Dédicaces le samedi de 14h à 19h

Résistantes – 1940-1944, Dominique Missika
Gallimard, 2021