Hôtel de ville et Espace Landowski

On dirait des hommes, éditions La Manufacture

(c)DR

La juge d’instruction Dominique Bontet a la réputation de ne jamais clore un dossier avant la fin du délai légal. Les victimes méritent cela : face à leurs vies brisées, elle doit leur accorder jusqu’à la dernièreseconde. Le dossier qui est aujourd’hui sur son bureau lui parle de Gabi et de ses parents, Anna et Thomas.
De cette soirée où le petit garçon a couru sur la jetée et buté sur un anneau d’amarrage, de sa chute dansdes eaux sombres, de son père impuissant face aux vagues. Entre les lignes, elle lit la blessure infinie dela perte, les fissures d’un couple, la culpabilité d’un homme à n’avoir pu sauver sa famille. C’est un drame tragiquement simple : juste un accident. Pourtant, elle n’arrive pas à conclure. Chaque jour des femmes viennent dans son bureau réclamer de l’aide et elle aimerait que pour une fois un père soit un héros. Et puis elle l’a appris, les histoires simples, ça n’existe pas. Alors, elle va tout reprendre.
Dans ce roman noir psychologique, Fabrice Tassel nous invite à nous glisser au-delà des apparences pour découvrir ce qui fait la part de ténèbres de chaque famille, les secrets, les mensonges et les crimes qui ne sont pas toujours ceux que l’on croit. 

Journaliste et romancier, Fabrice Tassel vit à Paris. Breton d’origine, c’est un voyageur dont le rêve ultime serait d’avoir arpenté au moins cent pays. On dirait
des hommes est son quatrième roman.


Présence sur le Salon : 
Samedi 9 décembre