Ces libellules qui me font signe, éditions Robert Laffont
« 2021. Florence habite à Paris. Une nuit, elle est visitée par son grand-père Aghdim, mort quelques années plus tôt.
En rêve, il lui annonce qu’il va revenir. Rentrer chez lui, dans cinq ou six jours.
1932. Tassadit, jeune Kabyle du village d’At Korban, est enceinte. Ses cheveux noirs ondulent sur ses épaules, ses
yeux brillent alors qu’elle caresse son ventre qui s’arrondit : l’enfant qu’elle porte naîtra au printemps, et Aghdim
deviendra père. Elle chante et rit parmi les amandiers en fleurs, et Aghdim a l’intuition que leur amour sera éternel.
Pourvu qu’aucune ombre ne vienne obscurcir leur ciel…
1947, en Lorraine. Anna est l’ombre d’elle-même. Ses cauchemars la ramènent sans cesse à son jeune amoureux que
les Allemands ont fusillé, juste avant la fin de la guerre. À Paris, elle espère une nouvelle vie : à vingt et un ans, elle
entre comme nurse au service d’une famille aisée. Là, dans la ville de tous les possibles, elle se sent renaître.
1950. Mohand a dix-sept ans. Dix ans plus tôt, il était accueilli par les Pères Blancs. Aujourd’hui, il doit partir, le
cœur déchiré par le sentiment d’être abandonné une seconde fois. Son père Aghdim, qu’il ne connaît pas, l’attend à
Paris. Depuis le pont du bateau, Alger n’est plus qu’une lumière blanche à l’horizon. Il ne connaît pas encore le secret
familial, qui le concerne et qui ne lui sera dévoilé que quarante ans plus tard…
De la Kabylie à Paris, ce récit transgénérationnel est mené par la plume délicate de Florence Belkacem. C’est l’histoire
de sa famille, et la poursuite de son parcours engagé dans son précédent récit. Et si nous acceptions les signes qui
nous éclairent et nous relient au monde invisible ?…
Florence Belkacem est journaliste – Europe 1, France Inter, RTL, Radio Classique, TF1. Elle a aussi été
chroniqueuse au côté de Laurent Ruquier et a interviewé plus de huit cents personnalités pour VSD. Coccinelle, son
premier récit, est paru en 2020.
