Hôtel de ville et Espace Landowski

 
1550, Venise, quartier du Dorsoduro. Un tableau  raconte avec une faconde singulière sa naissance dans l’atelier  de maître Jacopo, dit le Tintoret, le petit teinturier. Cette toile  magistrale, le maître de la couleur l’imagine vaste, avec des  dizaines de personnages en mouvement comme lors d’un bal au  palais des Doges. Le Sposalizio (Le Mariage de la Vierge) est le  fruit d’une commande des frères Mineurs, qu’ils refuseront,  mais l’œuvre se forge un destin tumultueux, d’abord sur la  Lagune, puis à Bergame et à Ferrare. Sa vision de la société et  des hommes est d’autant plus mordante qu’il perçoit le monde  en cinq dimensions. Outre le lien affectif à ses deux auteurs, le  Tintoret et l’un de ses élèves flamands en formation à Venise,  ses premières années vont être marquées par la rencontre  décisive avec le Nonce Archinto et la belle Nicoletta, petite nièce de Giorgione. Mais le bonheur de son séjour auprès de  l’homme d’église est fugace, car il se trouve pris dans le dédale  d’une conspiration criminelle qui menace leur vie. Parviendront ils à y échapper ? Rien n’est moins sûr ! 

Consultant, philosophe, essayiste, François de  Bernard se consacre désormais à la fiction et à l’histoire de l’art,  avec un intérêt tout particulier pour le dessin et la peinture  italienne et française de la Renaissance au XVIIIème siècle. 

© Jacques-Sierpinski

Présence

Dédicaces le samedi de 14h à 19h

Le Miroir de Venise, François de Bernard
Editions Héloïse d’Ormesson, 2021