Hôtel de ville et Espace Landowski

Bastien a besoin de savoir le jour exact de sa mort. Il fait appel aux services d’un étrange laboratoire qui affirme qu’il devrait décéder le surlendemain d’une asphyxie alimentaire.

Depuis que sa copine a hérité de la collection d’arts premiers de sa grand-mère, rien n’est plus comme avant pour Miriam. Elle
est prise d’irrépressibles démangeaisons et ce n’est là que le début de son calvaire. Barbara est autrice de bande dessinée. Un soir, elle pénètre dans le petit placard dissimulé derrière son bureau pour y découvrir une pièce dérobée sous les combles. Cette exploration va bouleverser son quotidien.
Chacun des trois chapitres des Contes de la Mansarde se déroule dans le même appartement, au septième et dernier étage d’un

immeuble parisien, au cours de trois étés caniculaires. Dans ces histoires qui donnent la chair de poule, l’amour, souvent contrarié,
tient toujours un rôle important. Et si l’effroi apparaît par des manifestations du surnaturel, il se dissimule aussi dans les recoins

de nos névroses modernes : dépression, solitude, obsession ou anxiété. Avec leurs récits macabres, Elizabeth Holleville et Iris
Pouy évoquent les lectures de leur enfance, les contes de Perrault et de Marcel Aymé, les films de genres, autant que les bandes
dessinées américaines de l’ère pré-comics code.

Iris Pouy et Elizabeth Holleville se sont rencontrées à Paris où elles étudiaient l’illustration. Elles ont continué leurs études en bande
dessinée à Angoulême, ville où elles ont partagé un appartement, des conversations ininterrompues en grignotant des biscottes, des
idées d’histoires… Leurs premières collaborations sont ainsi apparues dans des fanzines.
Après l’école, elles vivent l’une à Paris, l’autre à Strasbourg, et travaillent sur leurs premières BD longues et albums jeunesse. Elles
continuent à se téléphoner, puis se retrouvent pour vivre dans le sud de la France, et pendant toutes ces années mûrissent les Contes de La Mansarde, qu’elles sont émerveillées de voir aujourd’hui prendre vie chez l’employé du moi, éditeur dont elles dévoraient les BD dans leur appartement d’étudiantes, la bouche pleine de biscottes. La boucle est bouclée !

Iris Pouy sera présente au salon le dimanche