Marie Griessinger-Tapie
« Marie Tapie… Tapie, comme Bernard. »
Combien de fois ai-je prononcé cette phrase pour que mes interlocuteurs écrivent correctement mon nom ? Cela se produit encore aujourd’hui, trois ans après ta mort. Marie a 16 ans lorsqu’elle rencontre Laurent, fils cadet des Tapie. La jeune femme a grandi
loin de l’Europe, et n’a jamais entendu parler de Bernard Tapie. Fascinée par la personnalité et l’aura de celui qui deviendra son beau-père, Marie commence alors à immortaliser les moments partagés, des plus cocasses aux plus graves, dans son journal. Autant de moments qui racontent, sans fard ni concessions, celui qui n’a jamais considéré la mort comme une option.
Avec le recul de trois années de deuil, elle reprend le fil des souvenirs et invite amis fidèles ou adversaires admiratifs à évoquer leur Bernard ou leur Tapie pour tenter avec eux, l’espace d’un instant, de combler le vide laissé par une telle figure…
Marie Griessinger-Tapie a longtemps été rédactrice dans la publicité. Elle est l’auteure d’un roman, On reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait en s’en allant (éditions Albin Michel).
Présente au salon samedi et dimanche