Hôtel de ville et Espace Landowski

Mairie et Espace Landowski


Salon du livre de Boulogne-Billancourt 2022

Camille Paix

Mère Lachaise, éditions Cambourakis

Camille Paix (c) Jean-Baptiste Chabran

Si les allées du Père-Lachaise sont désormais une promenade parisienne incontournable, le cimetière du xxe arrondissement doit surtout sa popularité aux hommes célèbres qui y sont enterrés. Et pourtant, nombreuses sont les femmes, écrivaines, peintres, comédiennes, cinéastes, acrobates, mathématiciennes, résistantes ou encore militantes féministes qui ont pour dernière demeure le cimetière parisien. Camille Paix, journaliste à Libération, s’est lancée sur leurs traces et compulse depuis plusieurs années les archives pour exhumer leur passé. Qui se souvient de la peintre et écrivaine surréaliste Unica Zürn ? Ou de Nelly Roussel, l’une des premières à se battre pour une maternité choisie ?

En sortant de l’ombre ces vies trop longtemps ensevelies, Camille Paix dessine les contours d’une nouvelle carte, celle d’un Paris cosmopolite et féministe.

Un plan détachable du cimetière accompagne les quelque 100 portraits illustrés qui peuplent ces pages pour permettre aux curieuses et curieux de se promener dans les pas de ces femmes qui ont façonné notre histoire.

Aujourd’hui, le compte @MereLachaise est suivi par près de 10 000 abonné·es et attire toujours plus de curieux·ses. Cette mise en lumière s’avère d’autant plus nécessaire que plusieurs de ces femmes ont progressivement perdu leur tombe : sans personne pour attirer l’attention sur la nécessité de renouveler leur concession, certaines, les « sans plaques », n’ont plus de sépulture, à l’image de la grande designeuse et architecte Eileen Gray, dont la tombe – et le nom – ont désormais disparu des allées du Père-Lachaise – mais pas des mémoires.

Journaliste pour Libération et membre du collectif de pigistes Les Plumé·e·s, Camille Paix habite depuis quelques années à côté du cimetière du Père-Lachaise. L’occasion pour elle de concilier plusieurs de ses intérêts : l’Histoire des femmes et sa passion pour les enquêtes de terrain.

Présence sur le Salon
– Samedi 3 décembre